Depuis le 5 octobre, la moitié arrière du MSC-Rena monte et descend au gré de la houle mais ne rompt pas complètement, pendant que l’avant est solidement encastré sur l’îlot de l’Astrolabe, non loin de la côte néozélandaise. Le 9 novembre en fin d’après-midi, il ne restait plus que 358 t de fuel lourd à bord sur un total de 1 700 t. Mais la présence de poches d’air dans la cuve tribord no 5 désamorce les pompes, ce qui fait perdre beaucoup de temps. Les sauveteurs sont en train de boucher les arrivées d’eau de mer qui empêchaient de pomper les 20 000 l de lubrifiant qui se trouvent dans la salle des machines. Les conteneurs de la pontée sont progressivement équipés de balises de repérage (pingers) au cas où ils tomberaient à l’eau. Une barge équipée d’une grue est sur zone afin de pouvoir commencer dès que possible le transbordement des conteneurs.
7 jours en mer
Le MSC-Rena toujours entier
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