Le syndicat de marins Nautilus a contesté les décisions du gouvernement britannique de procéder à des coupes budgétaires en retirant une partie du dispositif de surveillance au large des côtes britanniques. Il s’agit d’un « pari » avec la vie des marins, selon le syndicat. Ce mouvement fait suite à la confirmation du gouvernement, après une période de consultation des professionnels du secteur maritime britannique, de retirer quatre des remorqueurs stationnés le long des côtes britanniques et de « ferrailler » le Mirg (Marine Incident Response Group), qui intervient en support aux services de lutte contre les incendies et les risques chimiques pour tous les navires dans les eaux territoriales.
Le secrétaire général du syndicat Nautilus, Mark Dickinson, s’est déclaré « totalement consterné » par la façon dont le gouvernement a « ignoré les preuves apportées par le comité des transports du Parlement, des marins, des pompiers et des experts indépendants ». Mark Dickinson a rappelé les conditions dans lesquelles les remorqueurs de surveillance ont été mis en place pour prévenir toute pollution, dont le coût « pourrait déjà compenser les 80 M$ que le gouvernement pense économiser au travers de ces propositions ». De plus, le IRG demeure « d’une grande importance » pour la sécurité des marins, selon le secrétaire général, alors que sa fermeture « n’économiserait que 340 000 £ par an ».