Constatant un revirement du Comité de la sécurité maritime de l’OMI concernant l’embarquement de gardes armés à bord des navires lors de sa 90e session, et afin de limiter les risques pour le capitaine de voir sa responsabilité engagée, l’Association française des capitaines de navires (Afcan) a demandé le 18 juin au secrétaire général de la mer d’intervenir. L’Afcan estime nécessaire de définir des règles « très strictes pour l’homologation des sociétés privées de sûreté, en particulier pour le recrutement et la qualification des agents de sûreté ainsi que pour les règles d’ouverture du feu. Ceci, afin de permettre au capitaine le plein exercice de son autorité sans qu’il soit nécessaire de compter sur des exceptions dont la valeur juridique pourrait facilement être contestée. Il est évident que les équipes de protection embarquées militaires minimisent les risques, notamment dans l’application des règles de la légitime défense ». L’Afcan reste à la disposition du SG mer pour participer aux travaux interministériels qu’elle appelle de ses vœux.
Profession
L’Afcan demande un strict encadrement des sociétés privées de protection
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