Ça bouchonne pour les stages des élèves-officiers

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« En 2010, nous avons géré 406 offres d’emploi et placé 206 personnes », explique la directrice, Anne Le Page, qui qualifiant de « correct » ce taux de placement (51 %), constate cependant qu’il n’a toujours pas atteint celui d’avant la crise de 2008. Sur le premier semestre 2011, La Touline a enregistré davantage d’offres en marine marchande, paramaritime et offshore. « Mais ça freine au second semestre », note Anne Le Page.

Manque et engorgement

« Tous postes confondus, ce sont les mécaniciens brevetés 750 kW à 3 000 kW qui manquent le plus, analyse la directrice de La Touline. Ils constituent la majorité des postes que nous n’avons pas pu pourvoir. » Un constat déjà réalisé les précédentes années qui tend à s’installer dans le temps. La Touline s’inquiète également pour les petits brevets au pont. L’association constate en effet un très fort engorgement sur le créneau des capitaines 200 UMS et 500 UMS et le recrutement de matelots titulaires du CIN sur des postes de personnels d’exécution.

L’embarquement des élèves-officiers constitue un autre gros souci. Du fait de la réforme du schéma pédagogique de la filière polyvalente, les armateurs ne peuvent en effet plus lisser les demandes qui tombent toutes en même temps. Un phénomène qui provoque un important embouteillage lors des stages obligatoires. Lancée en 2088, l’opération « embarquement.fr » avait réuni 20 stagiaires. « Ils étaient 56 en 2010 et, depuis le début de l’année, nous avons déjà enregistré une bonne centaine de demandeurs », révèle Anne Le Page qui ne met pas du tout en cause la bonne volonté des armateurs.

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