Le 19 octobre, à 19 heures, le porte-conteneurs MSC-Rena était encore en « un seul morceau » en dépit de la large rupture de la coque, bien visible sur les photos. Au gré des alternances de beau et mauvais temps, les hommes de Svitzer Salvage reprennent ou arrêtent le pompage des soutes. A priori, il reste plus de 1 200 t à bord sur un total de 1 700 t de fuel dont 300 t seraient parties à la mer quelques jours après l’échouement. Le nettoyage des côtes se poursuit avec l’aide de volontaires. Il s’agit à la fois d’enlever les traces d’hydrocarbures et de récupérer les déchets résultant de la perte de plus de 88 conteneurs, selon le décompte du 18 octobre à 19 heures locales. 58 boîtes ont été repérées en mer ou sur les côtes; les autres restent à localiser. Le coût du nettoyage des côtes a été estimé, à ce jour, à 4 millions de dollars néo-zélandais.
La majorité des plages reste interdite au public. La navigation est fortement restreinte dans la zone. Des représentants régionaux de MSC ont rencontré le ministre des Transports afin d’exprimer la solidarité de la compagnie et de trouver les moyens d’aider les autorités, tout en précisant que l’affréteur n’est responsable de rien. Costamare, le propriétaire et l’exploitant du navire, et son P&I, The Swedish Club, ont affirmé le 17 octobre que toutes les obligations de l’armateur seront assumées.