Le 19 octobre, la Commission européenne a dévoilé son « mécanisme pour l’interconnexion en Europe » qui prévoit une enveloppe de 50 Md€ pour des investissements destinés à améliorer les réseaux européens dans le domaine des transports, de l’énergie et de la technologie numérique entre 2014 et 2020. Sur la somme totale, un peu moins de 32 Md€ sont consacrés à la modernisation des infrastructures de transport en Europe en privilégiant la construction des maillons manquants et la suppression des goulets d’étranglement. L’accent sera aussi mis sur le développement des modes de transport les moins polluants. Le nouveau Réseau transeuropéen de transport (RTE-T) s’insère dans ce vaste plan d’interconnexion pour l’Europe. La carte du nouveau RTE-T, présentée par Siim Kallas, commissaire aux Transports, comprend un réseau central et un réseau global. Ces deux niveaux du nouveau RTE-T incluent les cinq modes de transport et des plates-formes multimodales. Le réseau global couvre l’ensemble de l’Union européenne (UE) et doit être accessible depuis toutes les régions. Le réseau central donne, lui, la priorité aux liaisons et aux nœuds les plus importants du réseau RTE-T. La mise en œuvre du réseau central sera facilitée par un système de 10 corridors. Le réseau global doit être opérationnel d’ici 2030, le réseau central pour 2050. Pour Bruxelles, ce plan pour l’interconnexion en Europe a pour objectif de stimuler la croissance et la création d’emplois, et de rendre le travail et les transports plus simples pour les millions d’entreprises et de citoyens du Vieux Continent. Le transport et les échanges étant deux éléments fondamentaux pour l’efficacité de l’économie de l’UE.
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Bruxelles a présenté son mécanisme pour favoriser l’interconnexion en Europe
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