La majorité des P&I Clubs, des assureurs, des associations d’armateurs, des groupements de marins, des chargeurs et autres organisations maritimes internationales invitent les citoyens du monde à signer une pétition qui sera envoyée à la classe politique du pays d’origine du signataire. Elle est accessible via
Ce site permet également de visionner une séquence vidéo de près de 7 mn comportant la reconstitution d’une attaque, le témoignage d’un élève officier indien qui a été pris en otage durant huit mois, « l’aveu » du commandant Keith Blount, chief of staff de l’Eunavfor, selon lequel la zone à surveiller est immense et les moyens limités: « Cela revient à disposer de trois à quatre voitures de police circulant à 50 km/h pour assurer la surveillance de toute l’Europe occidentale. » Les professionnels demandent que soit réduite l’efficacité des navires-mères facilement identifiables, que les marines militaires soient autorisées à détenir des pirates afin de les conduire devant une juridiction, que soient complètement « criminalisés » tous les actes ou tentatives de piraterie dans tous les droits nationaux conformément à l’obligation de coopération internationale dans la lutte contre la piraterie inscrite dans les conventions internationales, que soient augmentés les moyens navals présents sur zone, que soit renforcée la protection des marins ainsi que la traque aux organisateurs et financeurs de ces actes.