Formé dans l’Ouest lors des grèves de dockers du début de 2011, le Collectif pour la libération des ports s’est mobilisé contre « l’irresponsabilité » des dockers et des personnels portuaires. « Sur les ports de Brest, Lorient, Saint-Nazaire et Saint-Malo, 210 jours de blocage sont à déplorer entre octobre 2009 et janvier 2011 », écrit le collectif dans le bulletin de l’Afab (fabricants d’aliments). « 15 000 € par an, c’est la note salée qu’a dû payer chaque éleveur breton suite à ce conflit. Le problème de fond reste la compétitivité. Décharger un navire à Rotterdam demande 2,5 jours contre 5 à 7 jours dans un port du grand Ouest, pour un coût d’escale de 25 % plus élevé. »
Le collectif annonce travailler à une révision en profondeur du fonctionnement des ports dans les domaines suivant: organisation du travail, relations avec les clients, cadences et moyens matériels. Le tout sera à l’ordre du jour d’états généraux tenus à la fin de 2011. « Un travail d’analyse comparée de la compétitivité de nos ports de l’Ouest avec nos concurrents est en cours. Un premier déplacement en Espagne a d’ores et déjà permis de mettre en évidence de réels leviers d’action sur la performance. »