Demain sera le jour d’après

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Le 28 septembre s’ouvre à Singapour un colloque entre armateurs et banquiers sur la survie et les opportunités à se sortir d’une situation économique tendue. Difficile d’y croire, mais les banquiers veulent trouver une solution, eux qui deviennent frileux à investir dans le marché maritime. Avant la crise, les banques réclamaient 20 % de la valeur du navire pour le financer. Aujour­d’hui, elles demanderaient aux alentours de 50 %. Les armateurs qui ne disposent pas d’un « trésor » suffisant se trouvent empêchés de se développer. Et la thèse des grands noms du conteneur appelant à n’avoir que des groupes d’envergure mondiale au détriment des opérateurs de taille moindre trouve un écho.

Cette frilosité des banques est un coup de poignard à tous les armateurs, d’autant plus que l’avenir, notamment pour le vrac sec, reste morose. Il n’est pas prévu de rebond avant 2015, selon les analystes. Les taux de fret ne devraient pas dépasser le seuil minimum de rentabilité selon les experts.

Alors, si en 2011 les premiers effets de la crise économique se sont fait ressentir, l’avenir pourrait être pire. Les faillites d’armateurs comme Korea Line, Omega Navigation et Containership ne sont que les prémices d’une nouvelle vague certainement plus forte contre le secteur. Le jour d’après la catastrophe est pour demain, voire après-demain.

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