« Outre le fait que l’intervention de l’Abeille-Bourbonretire le principal moyen d’action de la pointe Bretagne, elle implique des délais relativement importants, d’autant plus longs que les conditions météorologiques sont mauvaises, fait valoir le préfet. Or ce sont ces conditions qui justifieraient une intervention urgente dans la zone. »
Les restrictions budgétaires rendant très hypothétique le remplacement de l’Abeille-Languedoc par un autre remorqueur du même acabit, la Premar suggère donc une mutualisation de moyens qui semble satisfaisante, tant du point de vue technique que financier. Concrètement, le vice-amiral d’escadre propose ainsi de remplacer le JIF-Xplorer, affrété par la DGA pour le centre d’essais des Landes et basé à Bayonne, par un navire du type de l’Argonaute qui remplirait simultanément ces deux missions de navire de soutien au CEL et de remorqueur de haute mer dans le sud du golfe de Gascogne. « Une gestion adaptée des priorités entre l’intervention d’urgence, sous les ordres du préfet maritime, et les activités du CEL, paraît tout à fait envisageable », émet Anne-François de Saint-Salvy.