Après la publication de ses résultats financiers pour le premier semestre, les prévisions pour l’année sont en baisse par rapport au précédent exercice. « Les prévisions établies au premier semestre sont nettement en dessous de ce que nous avons prévu, indique Izabela Listowska, analyste auprès de l’agence Standard & Poor’s. Compte tenu des difficultés du secteur actuel, nous pensons que les mesures pour protéger le cash flow de l’armement devraient s’effacer. » L’armateur a annoncé sur le premier semestre une réduction de sa dette de 103 M€ pour s’établir à 1,02 Md€. Le groupe français CMA CGM a connu le même sort au début du mois en voyant sa note rétrogradée par les agences de notation Standard & Poor’s et Moody’s. Une annonce dont le groupe a pris note et qui assure être en relation étroite avec ses partenaires financiers. Globalement, les agences de notation sont pessimistes sur les perspectives du maritime, notamment de la conteneurisation en raison de la flotte importante en commande. Le marché des vracs n’est pas mieux loti puisque les agences dégradent régulièrement les perspectives des armateurs cotés en Bourse de ce secteur.
Report de l’entrée en Bourse d’Hapag Lloyd
– Dans un entretien accordé au quotidien Financial Times, Karl Gernandt, président de Kuehne Holding, actionnaire à 62 % d’Hapag Lloyd au travers du consortium Albert Ballin, aux côtés de TUI, a regretté ne pas voir une offre publique d’achat sur l’armateur se dérouler actuellement. « Nous ne pouvons imaginer une telle offre tant que nous ne sommes pas d’accord sur l’actionnariat définitif d’Hapag Lloyd », a continué l’actionnaire majoritaire de l’armement. Et il continue en imaginant un report de cette offre d’ici 12 à 15 mois.