« Il faut être très réactif en assurance pour risques de guerre »

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JOURNAL DE LA MARINE MARCHANDE (JMM): QUELLE EST LA PARTICULARITÉ DE L’ASSURANCE POUR RISQUES DE GUERRE?

Jean-Paul Lasserre (J.-P.L.): Les polices d’assurance risques ordinaires excluent la guerre et le terrorisme. La nôtre rachète les exclusions de la police ordinaire. Ces contrats sont résiliables à très court terme. En fonction des événements, il s’agit de clauses de sept jours et chaque partie a le droit d’y mettre un terme. Lorsque les armateurs pénètrent dans des zones sensibles, ils doivent nous le signaler et payer des surprimes. Bien souvent, ils ne se privent pas de résilier le contrat lorsqu’ils trouvent une assurance moins chère. Il faut être très réactif car la prime varie au jour le jour en fonction des événements et nos cotations ne sont valables que 48 heures. Ce fut le cas lorsque les Israéliens ont bombardé Beyrouth ou lorsque Médecins sans Frontières a envoyé du personnel à Misrata où se trouvaient des mines.

JMM: APPLIQUEZ-VOUS LA CLAUSE SANCTION?

J.-P.L.: Notre clause de résiliation de sept jours suffit. À la différence de l’assurance pour risques de guerre, le préavis de l’assurance ordinaire est plus long, d’où la mise en place d’une clause sanction.

JMM: COMMENT GÉREZ-VOUS LES RISQUES?

J.-P.L.: Nous posons de nombreuses questions aux opérateurs désireux d’entreprendre un voyage dans une zone à risque. Le capitaine d’un navire qui doit se rendre en Libye connaît-il déjà le port? De quel type de navire s’agit-il et dans quelles conditions l’escale est assurée?

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