La mise à l’eau d’un paquebot n’embellit pas l’automne

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Le navire, du même gabarit (333 m de long, 38 m de large) que les précédents Splendida et Fantasia, construits aussi à Saint-Nazaire, en mettra « plein la vue » à ses passagers: imitation d’une place de Rome, escaliers qui ressembleront par moments, entre ses 18 ponts, à des tapis de diamants… Le taux de remplissage des autres navires de MSC est de 96 % pour 2011. 2012 s’annonce très bien, avec des tarifs pourtant en hausse. L’armateur est impatient de lancer son fleuron, le 19 mai prochain, lors d’une croisière vers Lisbonne, Gibraltar, Valence et Marseille. Mis à l’eau, le navire n’a plus qu’à recevoir ses aménagements intérieurs. 1 751 cabines en 74 blocs qui ne représentent qu’un million d’heures (essentiellement confiées à des sous-traitants de STX) sur les 3,7 millions d’heures de travail. Ayant espéré tout l’été la signature d’un contrat de navire prototype (les MSC sont des duplications sur le papier), les chan- tiers de Saint-Nazaire se préparent à nouveau à du chômage partiel de septembre à décembre. 2 000 journées réparties entre les 200 personnes de son bureau d’études. Du côté de la construction, les ouvriers fabriquent le petit paquebot de l’Allemand Hapag Lloyd et un « frère siamois » des MSC originellement construit pour la Libye. STX a dénoncé le contrat et cherche un repreneur. Quand aux BPC (bâtiments de projection et de commandement) russes, plusieurs fois annoncés, ils n’ont pas encore fait leur entrée dans les plannings.

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