Cosco fusionne trois filiales

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Le groupe Cosco connaît actuellement des démêlées avec les autres armateurs en ne payant pas les affrètements dûs. Une crise que le groupe chinois veut désamorcer par le dialogue avec ses partenaires et fournisseurs. Dans un souci de rationalisation de ses coûts d’affrètement, l’armateur a décidé de fusionner l’ensemble de ses trois filiales spécialisées dans le vrac sec, Cosco Bulk, Cosco Hong-Kong Shipping et Qingdao Holdings Company en une seule structure. Ces trois sociétés affrètent ensemble 201 navires dans le monde. En réunissant ces trois entités, China Cosco, structure cotée à la Bourse de Hong-Kong, se dote d’un armateur de vrac sec parmi les plus puissants de la planète. « Il est temps de restructurer notre flotte afin de parler d’une seule voix à nos clients et de disposer d’un plus grand poids à la négociation », a commenté un responsable de Cosco China. Le conglomérat chinois souhaite mener cette opération dans les plus brefs délais. Reste à choisir le lieu du siège social et ses dirigeants. L’annonce n’aura pas d’effet d’un point de vue financier, ont expliqué plusieurs analystes. Pour Janet Lewis, analyste chez Macquaries Securities, « Cosco a fait un faux pas en refusant de payer les loyers des navires affrétés. Il aurait été de meilleur conseil de renégocier et de payer les pénalités d’un point de vue d’image avec l’extérieur. L’issue aurait probablement été la même mais sans tout ce déballage public. »

Selon les derniers commentaires rapportés par Reuters, les négociations sur 18 contrats d’affrètement seraient actuellement abouties et d’autres devraient intervenir dans les prochains jours. Ainsi l’armateur grec DryShips – dont le dirigeant Georges Economou a menacé, dès le début des événements, de saisir des navires si les sommes dues n’étaient pas versées – a-t-il indiqué avoir trouvé un accord pour trois de ses navires. L’armateur grec attend désormais le payement.

Cette décision est judicieuse pour l’armement même si elle implique des sacrifices. Elle permet de se préparer pour les deux à trois ans et d’attendre que le marché redevienne stable, a souligné en substance le responsable de l’armement.

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