Durant le 1er semestre 2011, Bourbon, spécialisé dans l’assistance aux plates-formes pétrolière et dans l’intervention sous-marine, a un résultat opérationnel en hausse de plus de 144 %. Malheureusement, la principale monnaie de facturation s’est effondrée générant des charges financières nettes de 30,5 M€ « dont 14,9 M€ d’effet de change latent ». Ainsi, le résultat net part du groupe est passé de 41 M€ fin juin 2010 à 21,4 M€. Mais le groupe a pris soin de préciser, le 31 août lors de la présentation de ses résultats semestriels, que durant le 1er semestre 2010, le profit de change avait été de 16,9 M€. On ne gagne pas à tous les coups.
Christian Lefèvre, d.g. de Bourbon, a expliqué par le menu que tout irait encore mieux dans l’avenir: « nous sommes arrivés à la fin d’un cycle défavorable qui dure depuis fin 2008 et le marché des navires offshore modernes est en train de se retourner ». Tout va augmenter: les taux d’utilisation et d’affrètement des navires, fin 2011 et en 2012; Bourbon devrait « logiquement être un des tout premiers acteurs à en bénéficier ». Le rapport financier ajoute que les résultats 2011 « continueront d’être influencés par l’évolution de la parité €/$ ».
Depuis le début d’année, l’action Bourbon a perdu plus de 28 % de sa valeur.