La chute du trafic maritime de maïs sur le port de Bayonne s’est poursuivie lors de la campagne 2011. Opérant sur l’ensemble du trafic céréales à Bayonne, le GIE Maïsica, basé au Boucau, qui rassemble diverses coopératives parmi les quatre actionnaires Euralis (55 %), Maïsadour (25 %), Lur Berri (5 %) et Vivadour (5 %), enregistre des sorties maritimes de début juillet 2010 à fin juin 2011 de 281 000 t, soit 7 000 t de moins environ que lors de la campagne 2009-2010. Le GIE, qui réalisait il y a quatre ans environ près de 450 000 t, semble être donc descendu de façon non conjoncturelle sous la barre des 300 000 t. « Cette baisse résulte d’une part des exportations par camion de céréales sur l’Espagne qui continuent à nous prendre des parts de marché. D’autre part, depuis deux à trois ans, l’usine de bioéthanol Abengoa Bioenergy France, installée sur le bassin de Lacq dans le Béarn, consomme près de 400 000 t par an de marchandises. Enfin, les conditions climatiques sur la dernière campagne n’ont pas été excellentes. Une sécheresse dans l’hinterland nous a fait perdre un volume d’environ 50 000 t », analyse Gerald Parreno, directeur de Maïsica. L’Europe du Nord reste la destination principale de ces chargements de maïs. Lors de cette dernière campagne, la moitié des céréales a été chargée en partance pour la Hollande, 18 % de la marchandise étant destinée à l’Irlande, 17 % à l’Allemagne, le reste se partageant entre le Royaume-Uni, la Norvège et l’Italie. Seul changement lors de cette campagne, l’Irlande, destination majeure des deux années précédentes, elle est passée en seconde position, détrônée par les Pays-Bas.
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Bayonne: toujours sous la barre des 300 000 t
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