Déjà marginale de l’ensemble des trafics, l’activité signe la plus mauvaise performance de la plateforme hanséatique: − 33,7 %! Au total, les volumes ont dévissé de près d’un million de tonnes, par rapport à la campagne précédente. Désormais sur les bords de l’Elbe, le segment fait même figure de maillon faible.
« Les résultats sont très en dessous de nos attentes », déplore-t-on chez GTH, la principale société portuaire hambourgeoise spécialisées sur ce créneau. De fait, le site souffre d’abord de la mauvaise récolte de l’Allemagne, deuxième producteur européen de blé derrière la France. Victime des « cabrioles » de la météo depuis l’été 2010, les volumes ont chuté de 12 %, réduisant les quantités disponibles à l’export. À contrario, le Moyen Orient, principale région destinataire des céréales allemandes, a enregistré une bonne moisson, réduisant de facto ses importations.
Alors que la récolte 2011 s’annonce particulièrement mauvaise en Allemagne, Hambourg ne table pas sur une amélioration rapide de ses exportations de céréales.