La Pologne a succédé à la Hongrie à la présidence de l’Union européenne (UE) le 1er juillet. Parmi les priorités de cet État pour le secteur des transports, figure la révision des lignes directrices concernant le Réseau de transport transeuropéen (RTE-T). Ce dernier « représente un élément clé d’une Union européenne cohérente et intégrée, souligne le programme de la présidence polonaise. Car ses contours sont d’une grande importance pour tous les États membres, notamment pour la poursuite de l’essor du marché commun au travers du développement des infrastructures de transport ». Par ailleurs, la Pologne souhaite faire avancer le dossier de « l’intégration des transports avec les pays frontaliers de l’Union européenne », et plus particulièrement ceux situés à l’Est du Vieux Continent.
Les transports au service de l’économie
Selon le programme polonais, plus les infrastructures de transport avec les pays tiers seront développés et fiables, plus l’économie de l’UE en profitera, tout comme les principes de libre circulation des personnes et des marchandises. Pour remplir cet objectif, la Pologne compte sur un comité des transports oriental, dont la mise en place est prévue fin octobre lors d’une conférence ministérielle. Cet axe de travail rejoint le « plan d’action pour les transports dans le cadre de la politique européenne de voisinage » présenté par les commissaires Siim Kallas et Stefan Füle début juillet (voir JMM no 4779-4780). Enfin, la présidence polonaise entend travailler sur « l’enseignement supérieur maritime et l’agenda social maritime ». Sur ces sujets, les priorités seront: la compétitivité du monde du shipping européen, les conditions de travail, les qualifications et la formation des marins.