Ces accidents ont un lien étroit avec les marchandises, note le rapport. Il cite notamment l’exemple de la liquéfaction de minerais de nickel, quand il devient une masse de boue et finit par faire chavirer le navire. Ces sinistres sont en lien direct avec la non-application des règles de chargement et d’arrimage des marchandises publiés par l’OMI dans le IMSBC (International maritime solid bulk cargoes). Le rapport annuel d’Intercargo met en évidence la tendance inquiétante qui pourrait provenir de « l’effet inverse de la consolidation » dans l’industrie du monde des vracs secs. Avec environ 1 536 armateurs de vracs secs dans le monde contre 1 313 un an plus tôt, « le nombre important de sociétés inexpérimentées joue un effet sur la tendance de ces mesures de sécurité ». Intercargo appelle alors les autorités en charge du contrôle par l’État du port de « redoubler d’efforts » lors des inspections des pratiques à bord des vraquiers et de s’assurer que les procédures de sécurité sont « globalement appliquées ».
Un grand nombre de sinistres est survenu aux navires chargeant du nickel en Indonésie et destiné au marché chinois.