L’association Seine-Nord Europe a accepté de se charger d’une nouvelle mission concernant le projet de canal à grand gabarit. Elle va réaliser une suite du Livre blanc des acteurs territoriaux sur les perspectives de développement du futur canal publié en 2009. Selon la lettre de mission du préfet de Picardie, coordonnateur du projet Seine-Nord, et du maître d’ouvrage, Voies navigables de France (VNF), l’association doit articuler son travail autour de deux axes. Tout d’abord, réfléchir sur les questions de développement économique et d’emplois liées à l’implantation des quatre plates-formes multimodales. L’autre tâche de l’association sera de « mobiliser les entreprises des territoires sur les opportunités des phases de préchantier, de déroulement du chantier de construction de l’ouvrage et d’exploitation du canal ». Le chantier devrait employer jusqu’à 4 500 personnes. Environ autant d’emplois indirects devraient être créés, selon VNF. Les éléments rassemblés par l’association sur les deux volets de sa mission constitueront les « éléments nécessaires au dialogue compétitif », lancé le 5 avril par le chef de l’État et mené entre VNF et les groupements privés candidats.
Vers le débat public pour Bray-Nogent
La Commission nationale du débat public (CNDP) a décidé d’organiser elle-même le débat public à partir d’octobre sur le projet de mise à grand gabarit de la liaison fluviale entre Bray-sur-Seine et Nogent-sur-Seine, vu comme d’intérêt national. L’animation du débat est confiée à une commission particulière, présidée par Patrick Legrand. Ce projet d’aménagement devrait accroître les échanges de marchandises par voie fluviale avec le bassin parisien, les grands ports maritimes du Havre et de Rouen puis le nord de l’Europe, après l’ouverture de Seine-Nord en 2017.