Navire du futur: appel à manifestation d’intérêt lancé

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Le sous-programme Navire du futur fait parti du programme Véhicule du futur doté d’une enveloppe d’1 Md€. Cette dotation se répartit globalement en « subventions pour un maximum d’un tiers et d’avances remboursables et interventions en capital pour au moins deux tiers », précise l’Agence pour l’environnement et la maîtrise de l’énergie, chargée de la gestion administrative des Appels à manifestation d’intérêt (AMI) dans le cadre de la « stratégie » nationale de recherche dans le domaine de l’énergie. Le tout s’intègre dans le dispositif des Investissements d’avenir. Trois types de projets sont concernés: la recherche industrielle et les démonstrateurs de recherche, l’expérimentation préindustrielle et les plates-formes technologiques d’essai. L’AMI Navire du futur vise à « expérimenter et promouvoir des technologies moins consommatrices d’énergie et moins émettrices de gaz à effet de serre. L’effort de l’État doit permettre de lever les incertitudes technologiques et sécuriser les choix structurants afin d’assurer le développement de filières industrielles et la création de valeur sur le territoire ».

Cet AMI concerne les « bateaux et navires qui ont une fonction commerciale de transport (de personnes ou/et de marchandises), une fonction de travail (pêche, pose et maintenance d’éoliennes, surveillance de zones maritimes, recherches, dragages, etc.) ou une fonction de loisir (plaisance) ».

Sont donc exclus en principe les bâtiments militaires, les équipements spécifiques des navires de travail et les infrastructures portuaires et fluviales avec cependant quelques nuances.

Le sous-programme Navire du futur doit être « économe, propre, sûr » et, incontournable, « intelligent » . Les objectifs « majeurs » étant un gain « très important » sur la consommation d’énergie fossile des navires, une réduction de « moitié » de l’ensemble des rejets d’un navire, une « amélioration » de la sûreté et de la sécurité et la diffusion des nouvelles technologies de l’information dans les navires.

Facteur humain oublié?

L’axe thématique navire économe concerne par exemple l’efficience énergétique et opérationnelle. Dans le premier cas, il s’agit de rechercher les voies et moyens de réduire la résistance à l’avancement, d’améliorer la fonction de propulsion, etc. Dans le second cas, il est question, par exemple, d’augmenter la « compacité des installations structurelles du navire au profit des espaces pour les marchandises, les passagers et l’équipage, les espaces commerciaux, etc. ».

Les exemples donnés pour illustrer, de manière « non exhaustive », les axes de recherche en matière d’amélioration de la sécurité et de la sûreté du navire et de ses activités, semblent bénéficier d’une certaine marge de progression: aucun ne concerne explicitement le « facteur humain » qui est l’élément déterminant de près de 80 % des accidents maritimes.

Les 15 pages de l’AMI sont consultables sur le site de l’Ademe.

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