Selon toute vraisemblance, les propositions demandées par Thierry Mariani le 17 mars au Conseil supérieur de la marine marchande, visant à « enrayer le déclin du RIF et à mettre un terme à cette indignité qu’est le classement du RIF en pavillon de complaisance », devraient être remises en septembre. L’ancien secrétaire d’État aux Transports (non-maritimes) attendait des représentants professionnels membres du CSMM un « engagement résolu en faveur de cette double ambition » (JMM du 25/3, p. 12).
Par ailleurs, Thierry Mariani désirait organiser « dès le mois de juin, une grande conférence des acteurs portuaires, associant les entreprises, les organisations syndicales et les collectivités, afin d’engager ensemble un grand plan d’action stratégique pour l’avenir des ports français ». Il attendait également les propositions du CSMM.
Rendez-vous probable à la rentrée. L’occasion sera peut-être donnée d’entendre une nouvelle fois les propos d’un extrême bon sens que Laurent Castaing, président du directoire du Grand port du Havre, a formulé le 9 mars devant la Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire de l’Assemblée nationale. Il a été question de la nécessité de définir une politique au moins nationale d’aménagement du territoire et de prise en otage des directeurs du port, « pas nécessairement par les salariés. Un seul opérateur est toujours dangereux car le risque de monopole privé est réel » (JMM du 11/3, p. 5).