Cette décision semble être la conséquence directe de l’ajout de Tide Water Middle East Co basée à Téhéran (à ne pas confondre avec la société de remorquage et d’assistance offshore nord-américaine Tidewater) sur la liste des entreprises ou des personnes iraniennes avec lesquelles le gouvernement américain interdit à ses ressortissants toute relation commerciale. L’ajout de Tide Water date du 23 juin.
La décision danoise a été vite saluée par l’ONG United Against Nuclear Iran (UANI) qui a formellement demandé, il y a un an à Mærsk, de cesser toute relation avec Tide Water Middle East Co, structure totalement contrôlée par les Gardiens de la révolution islamique. « Nous sommes ravis de constater que Mærsk a finalement décidé de cesser de transporter à destination de ports gérés par Tide Water et l’invitons à cesser tout commerce avec l’Iran. » L’UANI souligne la sagesse de Mærsk qui bénéficie d’un chiffre d’affaires de plus de 4 Md$ avec le ministère américain de la Défense. Interrogée le 6 juillet sur sa position, CMA CGM en reste à son communiqué du 22 juin annonçant la mise en ligne des réglementations applicables aux transports sur la Côte d’Ivoire, la Libye et l’Iran ainsi que l’ouverture d’un « bureau de conformité Iran » chargé d’assurer la conformité des chargements venant ou destinés à l’Iran. Il est donc probable que l’UANI écrive une nouvelle fois à CMA CGM.