Syndicat des transitaires de Marseille-Fos: la réforme passe par le concret

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Les 80 organisateurs de transport adhérents au STM qui ont tenu le choc des deux dernières années de tourmente, crise financière et réforme portuaire, voient s’ouvrir de nouvelles perspectives. Invité à l’assemblée générale, Dirk Becquart, directeur du développement du GPMM, rappelle les volumes visés par Marseille-Fos pour 2025: 5 MEVP (alors qu’il atteint difficilement aujourd’hui le million de tonnes), 320 000 remorques et 22 Mt de vracs solides (le double par rapport à aujourd’hui).

Les chiffres n’émeuvent guère les transitaires qui en ont entendu et vu d’autres. Pierre Arditti, leur nouveau président, avoue 37 ans de vie professionnelle à son actif. Le gérant d’Eurofret mesure le chemin parcouru par la profession depuis « la liasse de 18 feuillets » avant d’aborder l’actualité. « Il faut reprendre la main sur le dossier ICS où nous avons été écartés du système », avertit-il. Le système M-CUStomS de MGI sera-t-il le moyen de prendre place aux côtés des armements? L’ouverture en septembre d’une formation en alternance d’experts en douane (AFT) à Marseille, parallèlement à Roissy et Lyon, réjouit le responsable des transitaires. « Elle va offrir une bonne base de recrutement et rassurer les professionnels sur l’avenir.[…] Avec la mise en application de la réforme, il faut passer aux choses concrètes. La reconquête des trafics passe par la compétitivité, la fiabilité, des notions sine qua non. » Hervé Balladur, président de l’UMF, a appelé quant à lui les transitaires à « l’action commerciale. Maintenant, c’est à nous d’avoir des idées d’actions, de mettre en route notre dynamique collective ».

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