BAI: mouvement social sur le Cap-Finistère

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Suite à des mouvements sociaux lancés par la CGT, le ferry Cap-Finistère de la BAI a subi, les lundi 13 et 20 juin, deux retards à l’appareillage sur la ligne Roscoff-Bilbao. Les matelots du service pont dénonçent un sous-effectif qui augmente leur charge de travail lors des escales. Et comme le navire manque de cabines pour loger du personnel supplémentaire, ils attendent des compensations financières pour pallier ce surcroît de travail. « L’ancien capitaine d’armement nous les a promises et ça nous a énervés de voir que la direction nous les a refusées subitement », explique le délégué syndical CGT, Michel Le Corvorzin. Le dernier retard à l’appareillage a cependant permis aux marins et à la direction de trouver un accord. Non sans mal d’ailleurs, puisque la direction de l’armement était déterminée à débarquer l’équipage et les passagers.

Mais les résultats divergent selon les sources. Pour le syndicat, une compensation financière a été obtenue. Ce que nie catégoriquement la direction. « Sans céder sur les primes ou avantages financiers, nous avons revu l’organisation du temps d’entretien du navire, commente la directrice générale, Martine Jourdren. Et cette organisation a été formalisée entre les deux bordées qui ne partageaient d’ailleurs pas le même point de vue. »

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