Ce petit navire est un catamaran de 26 m de long, 13 m de large pour une profondeur de 2,70 m. Les coques reposent sur ce que l’on pourrait appeler des torpilles abritant le mode de propulsion. La vitesse atteint 21 nœuds et, par gros temps, la navigation peut se poursuivre malgré des vagues jusqu’à 4,5 m de hauteur. L’équipage est constitué d’un capitaine et de deux marins. La seconde unité, le Swath Wizlingen, interviendra en août; et la troisième, le Westerschelde vers la fin de l’année. Quant à la quatrième unité, le Wandelaar, dite navire-mère, également construite en Allemagne, elle sera plus grande car disposant d’accommodations pour des pilotes. Cet engin sera positionné au large et sera régulièrement accosté par deux des petites unités qui feront des navettes avec les navires à desservir. Un troisième Swath sera tenu en réserve. Cette nouvelle flotte, qui sera basée à Ostende, représente un investissement de 96 M€, dont le financement est assuré via un partenariat public/privé impliquant la banque Dexia. Il s’agit d’une opération de leasing sur base d’un affrètement coque nue. Grâce à ces nouveaux moyens, la période d’indisponibilité de pilotage due aux intempéries, qui est de l’ordre de 10 %, sera ramenée à 1 %. En outre, l’assistance aux navires sera beaucoup plus rapide.
Le service de pilotage flamand coopère avec une des divisions des services du pilotage néerlandais Schelde Mond (embouchure de l’Escaut) qui dispose de deux petits Swath. Cette dernière intervient pour 27,5 % des prestations pour les ports d’Anvers et de Gand. Par contre, Zeebrugge relève de la seule intervention du service flamand tandis que Flessingue relève du partenaire néerlandais.