Le 30 mai, le groupe Yildirim a pris 50 % de la société en charge de la gestion du terminal à conteneurs de Malte, gérée par le groupe CMA CGM. Une première application des vues du groupe turc dans son entrée dans le capital de l’armateur français. D’ailleurs, Robert Yildirim, président du groupe éponyme, a expliqué dans un entretien au Lloyd’s List les raisons de sa prise de participation dans le groupe CMA CGM à hauteur de 20 % au mois de novembre. Il a déclaré ne pas être intéressé par le monde de la conteneurisation, mais plutôt par mettre un pied dans le système portuaire et maritime pour « ouvrir des ports dans des fusions acquisitions internationales ». Le groupe CMA CGM est perçu comme un investissement sûr pour le président de Yildirim, « parce qu’il est trop important pour sombrer ».
Yildirim a démarré ses activités comme un négociant dans les matières premières, et plus particulièrement dans l’importation de charbon russe en Turquie. Depuis lors, il s’est diversifié vers le stockage portuaire et la construction navale. L’an passé, la société turque a tenté de se mettre sur les rangs de la reprise de la division engrais du groupe allemand BASF. Il n’a pas été autorisé à concourir en raison de son manque de reconnaissance auprès des groupes financiers internationaux.