Le 18 mai, le cargo Beluga-Houston (169 m), immatriculé à Gibraltar, a quitté Lorient suite à la mainlevée d’une saisie conservatoire prononcée par le tribunal de commerce. Le 7 mai, le cargo a été immobilisé à la demande de la compagnie suisse Petrol Banking and Trading, qui réclamait une créance de carburant d’un demi-million d’euros. Les 19 hommes d’équipage se trouvaient dans une situation de plus en plus précaire. Pendant six semaines, l’affaire a traîné en longueur en raison de la complexité de la situation du groupe allemand Beluga, propriétaire du navire, proche de la faillite. Sa flotte, exploitée dans le cadre de la structure Beluga Chartering, a été reprise par le fonds américain Oaktree. Le cargo a subi une autre saisie au printemps aux Pays-Bas, qui a été levée après discussion avec les créanciers.
Le 18 mai, l’armateur a versé une consignation de 492 000 €, ce qui a permis au tribunal de lever la saisie. Il a cependant interjeté appel de ce jugement, qui sera plaidé sur le fond à Rennes à la fin du mois de mai.