Le UK P&I Club a mis en garde contre l’entrée en vigueur de la convention de l’OMI sur les eaux de ballast (Convention internationale sur le contrôle et la gestion des eaux de ballast des navires et des sédiments). La convention doit entrer en vigueur dans deux ans et, pour les armateurs et les dirigeants, cela peut s’avérer être « une bataille pour être prêt à temps ». La convention, adoptée par l’OMI en 2004, doit entrer en vigueur un an après la ratification du 30e État représentant 35 % de la flotte mondiale. Aujourd’hui, 27 pays ont ratifié le texte représentant plus de 25 % de la flotte, le Panama et des États européens devant suivre prochainement.
La convention doit introduire deux nouvelles obligations: un nouveau standard qui doit entrer en vigueur en 2014 ou 2016 selon la taille du navire suivi par de nouvelles normes plus onéreuses, le ballast Water Performance Standard (BWP). Pour être en conformité avec la convention, un navire doit disposer de son propre plan de gestion des eaux de ballast, un livre sur la gestion de ces eaux et un certificat émis par l’État du pavillon ou son représentant. Le BWP obligera à traiter les eaux de ballast avant le déchargement. Quelque 50 000 navires devront être adaptés avec un système de traitement, avertit le UK P&I Club. Les propriétaires devront surveiller les différents systèmes entrant sur le marché pour sélectionner celui qui convient le mieux à leurs navires.