Voilà un peu plus de deux mois qu’un tremblement de terre suivi d’un tsunami a frappé le nord-est du Japon. Le courtier maritime britannique Gibson Research a confirmé mi-mai que c’est bien le segment des VLCC qui a le plus souffert de l’arrêt temporaire de six raffineries nippones. Avant la catastrophe, la capacité totale de ces dernières s’élevait à 1,2 Mbpj. À ce jour, avec quatre raffineries à nouveau en service, la capacité atteint 800 000 bpj. La situation n’est donc pas encore complètement revenue à la normale et il est difficile de prédire quand les VLCC recommenceront à naviguer en nombre vers l’archipel. D’ici là, le pays importe du pétrole déjà raffiné par le biais principalement de cargos MR et LR en provenance du Moyen-Orient, relève Gibson. De son côté, fin avril, le ministre des Transports japonais a indiqué que les 14 principaux ports du nord-est du pays recevaient une moyenne de 15 navires par jour. Ce nombre était d’environ 150 navires par jour avant la catastrophe. Seuls 35 % des postes de mouillage sont opérationnels, a continué le ministre. Mais les dommages sont moindres qu’initialement annoncé dans les terminaux portuaires. Les infrastructures routières et ferroviaires ont beaucoup plus souffert.
7 jours en mer
Plus de MR et de LR et moins de VLCC vers le Japon
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