Le 15 avril est une date à marquer d’une pierre blanche avec la signature par les partenaires sociaux de la Convention collective nationale unifiée de la manutention et des ports. Un texte qui entérine aussi les nouvelles modalités de départ anticipé en raison de la pénibilité du travail fourni par les ouvriers portuaires. Ces dispositions sont en marge de la loi de novembre 2010 sur la pénibilité, prévoyant un départ anticipé après le constat d’une incapacité partielle au travail. Pour les ports, mais aussi les routes et les mines, les accords de pénibilité prévoient un départ avancé pour des raisons de longévité de travail. Avec la signature de cet accord et son entrée en vigueur prévue le 3 mai, les ports français disposent de tous les atouts pour revenir dans la compétition internationale. Cet accord arraché après des heures interminables de négociations doit maintenant devenir un livre de chevet pour tous les professionnels portuaires sans distinction de hiérarchie. Il doit vivre, évoluer avec son temps, s’adapter pour sceller un pacte social. Faisons maintenant en sorte qu’il s’applique intelligemment en dehors de toute considération politique. Et comme le disait Claude Nougaro dans une de ses chansons: « Prométhée nous d’en faire bon usage. »
Édito
Prométhée nous d’en faire bon usage
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