Les vracs secs cherchent les œufs

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Les marchés des vracs secs ont passé les fêtes de Pâques dans un climat atone. La baisse de ces dernières semaines s’est accentuée au cours de la pénultième semaine d’avril. Outre les congés et la fermeture des marchés pour le Vendredi saint, le manque d’activité a sérieusement troublé les différents indices. Ainsi, le BDI, index reprenant des routes de minerais et charbons, a perdu 42 points à 1 254, tombant à son plus bas niveau depuis le mois de février. Les Capesize ont touché le plancher à 1 538 points le 19 avril. Le point le plus bas sur le premier trimestre. Enfin, les Panamax ont emboîté le pas des deux autres catégories de navires avec une diminution de 9 % à 1 377 points.

La baisse généralisée des trafics des vracs secs semble perçue comme un épiphénomène pour les armateurs. Au mois d’avril, les armateurs sont retournés auprès des chantiers pour se lancer dans de nouveaux programmes de construction de cales neuves. Des navires dont la livraison est prévue pour un terme de deux ans. Même s’il est impossible de prévoir l’évolution à une si lointaine échéance pour les taux de fret, ce retour aux chantiers montre que les prévisions de surcapacité établies jusqu’au moins 2014, selon le dernier rapport annuel du courtier parisien BRS, sont déjà sorties de la mémoire vive des opérateurs.

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