Les chimiquiers modernes de type I, II ou III sont conçus pour charger une large palette de produits liquides allant de l’inoffensive huile végétale à la très agressive soude caustique. Les cuves sont ainsi soit peintes, soit en inox, soit bénéficient d’une combinaison des deux. En termes de revêtements, ce sont les époxys phénoliques qui s’adaptent le mieux à la diversité des cargaisons. Mais ce type de peinture peut quand même absorber et retenir certaines d’entre elles. Ce qui rend plus difficile les opérations de nettoyage, peut provoquer des contaminations et nécessite parfois des temps d’attente avant recouvrement. Second revêtement le plus commun, le silicate de zinc offre une excellente résistance aux solvants et aux produits chimiques purs, mais résiste mal, en revanche, aux produits acides et alcalins. De plus, sa surface rugueuse le rend difficile à nettoyer. De plus, il faut compter 100 000 $ pour un nettoyage complet des cuves à l’eau chaude…
C’est dans ce contexte technique et économique qu’International a mis au point l’Interline9001 dont le double objectif est d’offrir davantage d’efficacité et de souplesse aux armements de chimiquiers qui, selon le fabricant, pourront alors basculer plus facilement et plus rapidement d’une cargaison à l’autre. « Interline9001 peut supporter les mêmes cargaisons standard que les époxys phénoliques, mais 25 % de plus que ces dernières tout en offrant 60 % de restrictions en moins » indique-t-on chez International. Des performances obtenues grâce à la technologie bimodale époxy du revêtement. « Interline9001 est basé sur un mélange élaboré de résines époxydiques à haut et bas poids moléculaire, explique Hervé Cuisy, responsable technique marine. Ce qui, par synergie, confère au film réticulé à la fois résistance et flexibilité. » Aux moindres exigences de nettoyage s’ajoutent des émissions atténuées de CO2 et un haut pouvoir d’extrait sec (80 % en volume), synonyme d’un faible taux de VOC (volatile orgnanic compound).