Le Parlement européen presse la Commission de réfléchir au développement Atlantique

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Le 9 mars, Le Parlement européen a adopté une résolution sur la « stratégie européenne pour la région Atlantique ».

Le Parlement considère que cette région a ses caractéristiques propres, à savoir d’être « une aire maritime dynamique (grâce au transport maritime, à la pêche, aux énergies marines, etc.); un espace à l’environnement fragile qui doit être préservé et qui est soumis aux conséquences du changement climatique (érosion des côtes, phénomènes climatiques extrêmes); une zone périphérique, au sein de l’Union, avec des difficultés d’accès et de connexion et un faible nombre de grands centres urbains ». Il rappelle à la Commission qu’il lui avait demandé en juin 2010 de définir sa « stratégie pour la région Atlantique » avant juin 2011 et que celle-ci se fait attendre. Il est question de formuler les bases d’une politique intégrée traitant des questions maritimes et terrestres. Bien évidemment, la sécurité et la surveillance maritime, ainsi que les réseaux transeuropéens de transport, sont au programme.

N’oubliez pas les navires à grand fardage

C’est donc le moment d’attirer l’attention de la Commission sur les risques que les grands porte-conteneurs et autres navires à grand fardage font courir aux biens des populations littorales du Portugal, de l’Espagne, de la France, du Royaume-Uni et de l’Irlande.

À en juger par les déclarations du préfet maritime de l’Atlantique (JMM du 18/3; p. 8), par les craintes du commandant Claden (lire p. 13) et celles du CROSS Corsen, l’éventuel remorquage de ces grandes unités suscite de fortes interrogations. Et l’absence d’obligation d’installer des dispositifs d’urgence de prise de remorque sur les navires autres que les pétroliers de 20 000 tpl et plus, ne facilite pas le travail des sauveteurs en cas de black out.

La charge financière représentée par la mise à disposition de remorqueurs de grande puissance le long du littoral Atlantique, pourrait également être abordée: doit-elle uniquement peser sur les États côtiers qui en ont encore les moyens, ce qui n’est plus le cas du Royaume-Uni et peut-être d’ici peu d’autres pays?

Les parlementaires européens n’ont pas oublié le besoin de promouvoir la mise en place de « routes maritimes » comme, « par exemple », la liaison Gijon-Nantes.

Ils sont à juste titre préoccupés par la « prévention de la pollution marine par les bateaux et la lutte contre ses effets ». La pollution marine d’origine tellurique, en clair les rivières et les eaux de ruissellement polluées par les pesticides et autres rejets de l’élevage, ne figure pas dans la longue liste des questions qui doivent être abordées par la Commission.

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