Le 8 avril, Mitsui OSK Line a indiqué que le porte-conteneurs MOL-Presence de 4 700 EVP (géométriques) avait été autorisé par les autorités portuaires de Hong-Kong à se mettre à quai. La compagnie japonaise rappelle que le 22 mars, les autorités du port chinois de Xiamen avaient estimé que ce même navire présentait un taux d’irradiation supérieur à la normale. Le 26, elles confirmaient un taux maximal de 3,5 microsieverts par heure supérieure au plafond autorisé. En conséquence, les autorités chinoises exigeaient la décontamination du navire avant sa mise à quai. Une nouvelle mesure faite par une entité indépendante ayant été rejetée par les autorités chinoises, le navire quittait Xiamen le 27 pour Kobé. Le 30, la société d’expertise et de classification japonaise, la Nippon Kaiji Kentei Kyokai, trouvait un taux d’irradiation « sensiblement moins élevé » que celui détecté en Chine, ce qui a été confirmé par les autorités de Hong-Kong.
Parti d’Oakland en direction de Tokyo, le MOL-Presence était passé le 16 mars à environ 124 km au large de la centrale nucléaire de Fukushima. Le 17, il déchargeait à Tokyo puis partait pour Xiamen.
Opération de com’ à Rotterdam
Le 13 avril, l’autorité portuaire de Rotterdam invitait les journalistes à assister à l’inspection d’un conteneur déchargé du Carsten-Maersk attendu le lendemain au terminal “maison” d’APMT. Ce navire est le premier arrivé en Europe après avoir quitté le Japon le 14 mars ou après. Il est donc susceptible de présenter un taux d’irradiation important. Sauf qu’il a d’abord fait escale à Felixstowe où il a été contrôlé à la fois par les autorités britanniques et néerlandaises.
« Le gouvernement néerlandais offre donc l’opportunité à la presse d’assister à l’inspection d’un conteneur ». La nature de la marchandise n’a pas été précisée.