Surcapacité

Article réservé aux abonnés

Le terme surcapacité est employé sur tous les tons dans le maritime. La surcapacité des vraquiers, des pétroliers, des porte-conteneurs vient alimenter les lignes des journaux professionnels. Trop de navires pour une demande qui ne progresse que péniblement. Alors une bonne fois pour toutes, notons-le sur nos tablettes: l’année 2011 sera celle de la surcapacité dans le transport maritime. Quand le mal est identifié, nous attendons des remèdes. Doit-on prévoir des règles internationales pour enrayer ce fléau qui pourrait devenir chronique? Et comment contraindre un marché comme le maritime, par essence libéral, à adapter sa flotte si ce n’est l’autorégulation? Sans vouloir passer pour un sauvage, la surcapacité se tassera d’elle-même. Si les taux de frets déclinent, les armateurs les moins solides vont faire les frais de cette période de crise. Si les entreprises disparaissent, les navires restent. Peut-on croire que des financiers se lanceront dans l’aventure maritime avec les risques d’un marché erratique lié à la surcapacité? Ce phénomène est avant tout lié à la stratégie des armateurs d’investir dans de nouvelles unités sans vouloir démolir. En fait, si nous entendons tous parler de la surcapacité dans le maritime, ce sont ceux qui l’ont créée qui s’en plaignent aujourd’hui. Alors oui, peut-être faut-il créer une régulation internationale pour éviter que ce phénomène ne devienne endémique.

Édito

Archives

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15