Seagital, autrement dit les premières rencontres internationales de la marétique, auront lieu les 8 et 9 juin au Havre. Il s’agit d’un moment fort destiné à mettre en relation le monde portuaire et maritime et la haute technologie. De nombreuses entreprises spécialisées seront donc présentes, comme la Soget, EADS, des laboratoires de physiques, l’École nationale supérieure maritime… Organisé par la Chambre de commerce et d’industrie du Havre, en partenariat avec de nombreux partenaires, ce salon apparaît, aux yeux de Francis Vallat, le président du Cluster maritime français, un événement fondateur entre les nouvelles technologies et les activités maritimes et portuaires. « L’union fait la force et il est clair que le rassemblement des acteurs autour de cette dynamique créera des opportunités. À chacun de les exploiter, au bénéfice final de l’intérêt général maritime (sécurité des opérations, sûreté, aide à la navigation…). Dans cet esprit le Cluster Maritime Français a accepté la candidature du Cluster Marétique, et aide d’ores et déjà à la tenue et au rayonnement de Seagital. Rendez-vous a par ailleurs été pris pour qu’une fois le Livre bleu sur la marétique sorti, les professionnels apportent leur contribution et ouvrent des pistes d’opportunités. De l’échange naît l’émulation et l’économie maritime française a tout intérêt à voir émerger des compétences dans ce champ nouveau », souligne Francis Vallat.
Plusieurs ateliers sont programmés lors du Seagital: « simulation et formation dans le domaine maritime », « simulation et nautisme », ainsi que « simulation et sécurité maritime ». Le premier atelier sera animé par Cyril Ray, enseignant-chercheur à l’École navale de Brest. Les thèmes qui y seront abordés tourneront autour de cette double problématique: en quoi les outils de simulation garantissent-ils une plus grande sécurité en mer et quels développements sont nécessaires pour renforcer la sécurité en mer? Le deuxième atelier sera animé par François Le Guern, de la station de pilotage du Havre qui fut la première, en France à se doter dès 2005 d’un simulateur de manœuvre portuaire. Cet outil exceptionnel permet de modéliser de façon hyperréaliste les ports de Fécamp, d’Antifer et du Havre. Cet exemple devrait servir de base aux discussions autour des questions suivantes: l’avenir de la formation passe-t-il par la simulation? Quels sont les besoins technologiques des formateurs dans le domaine maritime? Quant à Christian Larieux, de l’École nationale supérieure de la marine, il évoquera la place des simulateurs des futurs officiers de la marine marchande.
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