La K Line prend le contrôle complet de SAL

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Entrée en 2007 dans le capital de SAL, Schiffahrtskontor Altes Land, l’un des spécialistes allemands du transport maritime de colis lourds, la K Line a annoncé le 4 avril qu’elle allait racheter les 50 % que détenaient encore Hans et Claus Heinrich, les fondateurs de la compagnie. Au 30 juin, SAL sera totalement japonaise. Les fondateurs deviendront conseillers auprès de la direction. Lars Rolner, l’actuel Chief Executive Officer, conserve son poste assisté par deux d.g. japonais.

Décembre 2010-juin 2011 est une période chargée pour SAL. En décembre, la compagnie a pris livraison du Svenja, porte-colis lourds d’une capacité de levage de 2 000 t (2 grues jumelables de 1 000 t unitaires, installées sur tribord) construit par le chantier J.-J. Sietas à Hambourg. Long de 160,5 m HT pour 12 500 tpl, ce navire à cale unique de 107,1 × 17 × 13,7 m est présenté comme étant le plus grand porte-colis actuellement en service. Il peut également charger des conteneurs. Château tout à l’avant et cheminée tout à l’arrière. Sa vitesse de service est annoncée à 20 nœuds. Positionnement dynamique de classe 1.

En janvier, la compagnie a ouvert son propre bureau en région parisienne, au Chesnay précisément, haut lieu du projet industriel français puisque l’on y trouve Giant Marine et MIT Chartering.

Le 11 mars, SAL a réceptionné le Lone, presque jumeau du Svenja à la nuance près que le Lone est à positionnement dynamique de classe 2.

Au total, la flotte compte 16 navires filant tous 20 nœuds; les plus anciens datant de 1997. Dix sont du type 161: cale de 82,9 m et 600 t à 770 t de levage. Quatre sont du type 176: cale de 110 m gréée à 1 400 t. S’y ajoutent les deux derniers.

K Line souligne son souhait de poursuivre ses investissements dans le colis lourd et l’étendue de ses prestations de transporteur: conteneur, vracs secs et liquides, GNL compris. Projets industriels devant être livrés sur terre comme en mer; d’où l’importance du positionnement dynamique.

Retour de la Libye sur le marché du pétrole

Les insurgés Libyens veulent recommencer à exporter du pétrole et du gaz naturel vers l’Union européenne, a annoncé une dépêche de l’agence Reuters du 4 avril. La Libye, membre de l’Opep, est l’un des quatre principaux producteurs du pétrole du continent africain avec le Nigeria, l’Angola et l’Algérie. Le pétrole libyen est exporté à 80 % vers l’Union européenne, dont 10 % vers la France.

Stéphane Chéneau

La Commission demande à la France et à l’Irlande de protéger leurs mers

La Commission a demandé le 6 avril à la France et à l’Irlande de se conformer à la législation de l’UE qui impose aux États membres d’élaborer des stratégies marines pour protéger leurs mers. Aucun de ces deux États membres n’a communiqué à la Commission les dispositions nationales transposant la directive-cadre « stratégie pour le milieu marin », qui auraient dû être en place pour le 15 juillet 2010. Sur recommandation du commissaire en charge de l’Environnement, M. Janez Potocnik, la Commission a décidé d’adresser un avis motivé à ces États membres. Si la France et l’Irlande ne s’acquittent pas de leurs obligations légales, la Commission peut saisir la Cour de justice de l’UE et, déjà à ce stade, demander à la Cour d’imposer des sanctions pécuniaires.

Six candidats au poste de secrétaire général de l’OMI

Au 31 mars, date limite de présentation de leur candidat, six États membres de l’OMI avaient désigné leur champion: la Corée du Sud, Chypre (registre cher au cœur des armateurs grecs et membre de l’UE), les Philippines (grand fournisseur de marins pour le monde entier), les États-Unis (cf. JMM du 1er avril) l’Espagne et le Japon (dont les armateurs sont très influents au Panama puisque leurs navires représentent un peu moins de la moitié du port en lourd panaméen). Le prochain secrétaire de l’OMI devrait être désigné fin juin avec accord de l’Assemblée générale fin novembre 2011.

800 M$ d’emprunt obligataire pour CMA CGM

CMA CGM a annoncé le 5 avril le lancement d’un emprunt obligataire de 800 M$. Il est libellé d’une part en dollars à échéance 2017 et d’autre part en euros à échéance 2019, précise un communiqué envoyé uniquement à deux agences de presse. Les bons résultats en 2010 lui ont permis de ramener son importante dette nette de 5,5 Md$ au 31 décembre 2009 à 4,5 Md$ fin février.

Précision

La photo publiée en page 23 du numéro 4761 montre, au premier plan, les installations de la Société LBC Marseille, société de stockage et manutention de vracs liquides pétroliers et chimiques. Le terminal de Graveleau, la darse 2, la pointe de Caban sud et la pointe de Cavaou apparaissent seulement en arrière-plan.

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