L’avenir du RIF appartient au premier registre

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Le secrétaire d’État aux transports, Thierry Mariani, a remis à l’ordre du jour la pérennité du second registre français, le RIF. Les armateurs français se sont battus pour disposer de ce registre. Le dispositif existe et est assorti d’avantages fiscaux et juridiques. À qui profite-t-il? Aux armateurs qui financent des navires de grandes tailles auprès de banques principalement étrangères pour employer pendant une période courte des marins français. Une fois la période écoulée, ils n’hésitent pas à dépavilloner ces navires vers des registres moins contraignants. Est-ce les armateurs qui arment leurs navires sous le RIF qui emploient le plus de marins? La majorité des navigants français sont employés chez Brittany Ferries et SeaFrance. Deux armateurs qui ne bénéficient pas de ce dispositif. Puisque la question est posée, il faut aller au bout de la démonstration. Ne serait-il pas plus judicieux d’octroyer aussi des aides aux principaux employeurs de marins français? Ils évoluent dans un environnement international face à des pavillons compétitifs. Ils subissent de plein fouet les nouvelles réglementations issues de l’annexe VI de Marpol. Que se passerait-il si demain les opérateurs au premier registre décidaient, conformément à la loi européenne, de préférer des pavillons italien, britannique ou danois pour réaliser des liaisons transmanche? L’avenir du RIF passe avant tout par celui du premier registre.

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