Nouvelle logistique sur le port

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Premier étage de la fusée: le terminal fruitier. GF Group (Reefer Terminal Sète) investit 25,4 M€ dans un outil (conception/réalisation: DMS, groupe Salini) ayant, comme principal client, Agrexco. Ce dernier a souhaité quitter Marseille, miné par les conflits sociaux, et a choisi le port de Sète. L’inauguration de ce terminal, d’une capacité annuelle maximale de 500 000 t et gérée par la filiale française Reefer Terminal Sète (président, Bernard Houillier), est prévue courant mai. À ce jour, Agrexco débarque ses marchandises pallétisées de fruits et légumes à Vado. En mai, cette escale sera transférée de Vado à Sète. Ce trafic de fruits et légumes sera générateur dans un premier temps de 60 emplois dans le port héraultais. Les effectifs pourraient monter rapidement à 200, selon l’EPR Port de Sète Sud de France, gestionnaire. Reefer Terminal Sète va capter d’autres mouvements d’importations de fruits et légumes, ou agrumes, en provenance vraisemblablement d’Amérique latine, dès 2012.

Terminal conteneurs en 2014

Agrexco ne se limite pas aux fruits et légumes. Depuis octobre, l’opérateur israélien débarque ses conteneurs (18 000 par an) à Sète et exporte vers Israël des véhicules (Peugeot essentiellement, environ 8 000 par an). La Région L.-R., propriétaire du port, veut relancer l’activité conteneurs. En 2014, le port sera doté de quatre portiques (au lieu d’un seul à ce jour), deux sur le futur quai H (467 m de long) et deux autres sur le quai E. « C’est une stratégie conteneurs agressive car, avec le futur quai H bénéficiant de 13 m de tirant d’eau, une place est à prendre sur ce marché », explique Marc Chevallier, président de l’EPR Port de Sète. Pour doubler, à l’horizon 2020, le trafic du port de Sète (7 Mt à 8 Mt, contre 3,4 Mt en 2010), la Région veut le doter d’une base arrière logistique. La zone portuaire (140 ha) est, en effet, saturée. Une zone d’aménagement différée a ainsi été créée par arrêté préfectoral à Poussan, à environ 8 km du port. « Les études avancent. Il faudra trois ou quatre ans minimum, note Marc Chevallier. D’autres terrains sont recherchés, à Frontignan notamment. La bataille se gagnera à terre. Le port doit être relié à des plate-formes logistiques. Les marchandises ne doivent pas stationner dans le port. Après la mise en place d’une politique maritime et portuaire régionale, il faut poursuivre par une politique de logistique régionale. L’impact sur l’emploi peut être considérable! »

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