S.O.S.

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La semaine dernière nous avons offert, comme nous le faisons régulièrement avec d’autres structures, une demi-page de publicité pour une association visant à l’éradication de la piraterie maritime dans l’océan Indien. L’annonce de ces organisations maritimes internationales et britanniques veut mobiliser la classe politique pour une intervention rapide et efficace sur le sujet. Je propose de lancer un nouvel S.O.S. qui pourrait se traduire, celui-ci, par Seine-Oise-Schelde, ce dernier terme signifiant Escaut en flamand. Nous espérons que ce S.O.S. fera écho d’une berge à l’autre des rives des fleuves français pour finir par remonter jusqu’aux fenêtres de Nathalie Kosciusko-Morizet, boulevard Saint-Germain. Le gouvernement semble un peu divisé sur le sujet. D’une part, le Premier ministre et l’hôte de Bercy trouvent ce projet un peu trop dispendieux dans une période de restriction budgétaire, quand le ministre en charge de l’Agriculture et de l’Aménagement du territoire, Bruno Le Maire, souligne son attachement à ce projet. « Seine Nord est une évidence », a souligné le ministre. Il a même été jusqu’à vouloir défendre le projet devant François Fillon. Courageux! Une voix manque dans ce concert, celle du ministère en charge des Transports. Thierry Mariani est absent du sujet depuis son entrée au gouvernement et Nathalie Kosciusko-Morizet parle de développement durable, mais avec un angle plus citoyens, ou plutôt électeurs, puisqu’elle parle d’affichage environnemental, d’éco-quartiers ou de limitation du photovoltaïque. Rebaptisons Seine-Nord en Seine-Oise-Schelde ou S.O.S., sigle plus international et compréhensible à tous les niveaux.

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