Piraterie: un business en pleine croissance

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Bernd Debusmann, journaliste à Reuters, a publié le 4 mars un plaidoyer contre la piraterie. Il prêche dans un désert de sable et d’eau mais remet sur la table certains points. Il rappelle la position prise début mars par Hillary Clinton, secrétaire d’État américaine, « j’en ai marre de la piraterie ». Et celle-ci de souligner que ce phénomène fait désormais partie des premières priorités du gouvernement de Washington. Une remontée dans l’esprit du gouvernement de Barak Obama qui doit malgré tout faire un constat, comme l’a fait le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon: « La piraterie va au-delà de tous les efforts entrepris par la communauté internationale. » Toute la difficulté du problème de la piraterie se résume à une question: peut on juridiquement intervenir dans un pays pour éradiquer un phénomène qui se déroule dans une zone internationale? Si les pirates interviennent en mer, voire de plus en plus en haute mer, la source de leur recherche de nouveaux gains pour survivre vient de la pauvreté et du manque d’État de droit qui règne dans leur pays. Selon un professeur de l’école navale américaine, Nikolas Gvosdev, « la piraterie est devenue la seule source de revenus pour une grande partie de la population somalienne. De plus, elle continuera tant qu’il n’existera pas de gouvernement et d’autorité sur le territoire somalien et les eaux territoriales ». Les navires déployés sur zone cherchent « une épingle dans une botte de foin », continue le professeur. Encore une fois, la solution à ce problème tient principalement à une volonté politique des États, plus gouvernés par les échéances électorales que par les sujets quotidiens.

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