Plusieurs associations maritimes se sont réunies autour d’un combat, « sauvez nos marins » (qui se traduit en anglais par Save Our Seafarers ou SOS). L’ITF, le Bimco, Intercargo, la Chamber of Shipping, l’International Shipping Federation et Intertanko ont créé cette association le 1er mars. L’objectif est d’inciter les citoyens à faire pression sur leurs gouvernements pour qu’ils prennent toutes les mesures nécessaires pour éradiquer la piraterie. « Ils en appellent à votre soutien », souligne les organisations maritimes. Et pour appuyer leurs positions, SOS cite des chiffres. Quelque 800 marins sont actuellement détenus par des pirates somaliens. Quand ces pirates sont capturés, ils sont relâchés à 80 %. « Pourquoi? parce que les politiciens ne réalisent pas la sévérité de cette situation critique. Les gouvernements donnent les ordres. Ils détiennent les clés pour résoudre la crise. Mais, ils ne semblent pas vouloir faire face à la réalité », continuent les organisations maritimes. Le ras-le-bol de ces organisations, tout en ayant un caractère social important, se comprend aussi par l’aspect financier de ce phénomène. La piraterie coûte entre 7 Md$ et 12 Md$ par an, dont une partie est prise en charge par les armateurs.
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Sauvez nos marins
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