Le Cross d’Étel a en charge le sauvetage, l’assistance, la police maritime, la surveillance de la pollution dans la zone française du golfe de Gascogne, entre le parallèle passant par la pointe du Raz et la frontière espagnole.
Son bilan de 2010 fait état de 1 884 interventions dont seulement 15 % concernent la pêche professionnelle et 4 % le commerce, et de 47 décès ou disparitions, dont 7 de pêcheurs professionnels. Plus de 80 % des alertes sont fausses, correspondant à des événements ne nécessitant pas d’intervention. 133 opérations médicales ont été conduites, ce qui a justifié 56 évacuations (dont 14 pour des navires de commerce). En surveillance de la navigation, le centre a conduit 353 interventions, dont 39 pour une assistance et 9 pour des remorquages suite à des avaries. En matière de pollution, 64 faits ont été suivis, dont 42 par hydrocarbures. L’origine de 18 pollutions a pu être déterminée, dont 13 ont été de nature maritime, les navires étant généralement difficiles à identifier. Un seul a été verbalisé et poursuivi.
Le nombre d’interventions relatives au commerce apparaît relativement faible. Les grandes routes maritimes sont surveillées par deux Cross, Étel et Corsen, qui agissent en complémentarité.
Ciao Ciao Captain Perinciolo!
Depuis le 1er mars, Andrea Cerruti, 36 ans, a pris les rênes de Messina France SAS, société de 13 personnes fondée en 2010 et chargée à la fois de la consignation et de la commercialisation des navires Messina. Consignation assurée jusqu’à l’an dernier par Navitrans Méditerranée.
Andrea Cerruti succède ainsi au Capitaine Giovani Perinciolo qui, après une carrière bien remplie, va poser sac à terre. Ce capitaine au long cours a débuté sa carrière en 1958 sur les pétroliers américains et rejoint quelques années plus tard Lloyd Triestino où il naviguera sur les paquebots et les tout premiers rouliers. En 1982, ce marin piémontais rejoint Messina et ne quittera plus la compagnie italienne qu’il représentera en France jusqu’en avril prochain.
Deux services maritimes de Messina font escale à Marseille (6 touchées par mois), le premier dessert la côte occidentale africaine et le second rejoint l’Afrique de l’Est et du Sud. Les autres destinations se font par transbordement via Gênes.