Avec 387 800 passagers, la ligne historique Roscoff-Plymouth affiche une baisse de 6,9 %. Si en termes de capacité nautique, le port est doté, depuis deux ans, du ro-pax Armorique, tout particulièrement étudié pour la ligne sur l’Angleterre, la compagnie a su adapter l’exploitation du navire à une conjoncture assez peu favorable. Armer un navire complet pour un trafic que l’on prévoit assez faible n’est pas dans les habitudes de la compagnie qui a toujours su s’adapter avec souplesse. Réalisant, en saison, de deux à trois traversées transmanche quotidiennes selon les besoins, l’Armorique a été désarmée dès le mois d’octobre. Du coup, le nombre de traversées annuelles a chuté à 720, alors qu’on en comptait encore 864 en 2008 par exemple. En revanche, pour un nombre de traversées relativement stable (66 contre 62 en 2009), la ligne Roscoff-Cork s’est envolée à 81 000 passagers, soit un mieux de 21 %.
En revanche, les tendances s’inversent en termes de fret. La dure crise irlandaise a plombé de 14,4 % le trafic de camions (900 unités) sur la ligne Roscoff-Cork. A contrario, la ligne Roscoff-Plymouth totalise 6 700 camions, soit une très légère progression de 0,1 %.