Le bout du tunnel se rapproche

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Le conflit des ports français devrait être derrière. Les négociations ont repris. Les intéressés se sont retrouvés autour de la table du 15 février au 17 février. Des négociations qui avancent et chacun apporte sa pierre à l’édifice pour sortir du conflit. La FNPD CGT a supprimé son préavis de grève illimité. Le travail a repris dans les ports.

De là à crier victoire d’un camp comme de l’autre, le pas est difficile à franchir. Pour l’heure, les réunions qui se sont déroulées pendant la semaine passée ont surtout eu pour objet de présenter les différentes propositions. Du côté des syndicats, la FNPD CGT « se félicite de la reconnaissance de la pénibilité des métiers portuaires réparée par une cessation anticipée d’activité de deux ans. » En l’état actuel, les partenaires sociaux se seraient mis d’accord pour un départ anticipé de deux ans sur une base de l’âge légal de la retraite à 62 ans. Une anticipation additionnelle est prévue, notamment avec l’application des dispositions sur l’amiante. « Ce dispositif n’est en aucun cas un plan social », rappelle la FNPD CGT.

« Nous sommes maintenant dans une phase de finalisation de l’accord et des modalités d’application. Au travers de ces dispositifs, nous maintenons nos revendications d’origine à savoir les quatre ans ou cinq ans, selon certaines dispositions, d’un départ anticipé dans le cadre de la pénibilité. L’accord sur lequel nous négocions devrait évoluer avec le temps », nous a confié Tony Hautbois, secrétaire général de la FNPD CGT, qui souligne les acquis. « Au final nous ne signerons qu’avec l’accord des syndicats portuaires. »

Quel financement pour le dispositif

L’autre syndicat portuaire, minoritaire, la CSOPMI CNTPA, qualifie les négociations actuelles de positives. « Nous continuons à négocier hors conflit pour trouver des solutions. Nous attendons d’avoir un véritable accord qui réponde à l’ensemble de nos revendications avant de signer », souligne Franck Gonsse, secrétaire national de la CNTPA.

Les deux syndicats convergent sur un constat: l’obtention de deux ans d’anticipation pour pénibilité revient à un départ à 60 ans, soit, « ce que nous avions avant la réforme des retraites. » L’idée est donc de trouver des systèmes complémentaires pour aboutir à un départ à 55 ans des salariés portuaires.

Pour le secrétaire général de la CNTPA, « il importe que des négociations au niveau local s’approprient cet accord pour le faire évoluer et amener de nouvelles idées ». Maintenant se pose la question du financement de ce dispositif, voire des dispositifs complémentaires. L’Unim et l’UPF ont été sensibilisés à ce sujet et sont actuellement en débat avec leurs adhérents.

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