La réglementation Marpol ainsi que les directives européennes en vigueur dans les ports de l’UE et les zones Seca (Sulphur Emission Control Areas) sont aujourd’hui plus sévères. Concrètement parlant, elles contraignent de nombreux navires à jongler entre le mazout visqueux à haute teneur en soufre et des distillats tels que le Marine Gaz Oil (MGO). Une opération pas toujours très simple pour les pompes qui en voient de toutes les couleurs. Dans le premier cas, elles requièrent une lubrification pour éviter une usure trop rapide et, dans le deuxième, elles ne sont pas suffisamment lubrifiées par le MGO. Une problématique qui concerne tant les pompes à vis que celles à engrenages.
Une difficulté que viennent contourner les pompes Wanner Hydra-Cell. « Grâce à leur technologie multi-membranes équilibrées dans une seule pompe compacte (5 membranes en parallèle avec le modèle G35, par exemple), elles engendrent un débit non pulsé », expliquent les concepteurs. Du coup, on peut isoler totalement le liquide pompé de l’entraînement de la pompe, afin de transférer des liquides très différents, chauds ou froids, visqueux ou pas, propres ou chargés, y compris les acides, liquides alcalins, boues et produits abrasifs. « Totalement étanches, elles ont remplacé les pompes classiques avec étanchéité d’arbre. » Un élément essentiel qui fiabilise les unités de pompage de carburants à faible teneur en soufre et évite toute crainte de fuites de liquide de carburant en salle des machines.
Ces pompes d’un nouveau genre équipent l’Aigle et le Faucon, deux navires de l’armement norvégien Offshore Heavy Transport, les premiers à s’en être dotés depuis la certification DNV Marine obtenue par Wanner Hydra-Cell.