Les mouvements sociaux dans les ports français ont eu un effet dévastateur sur les professionnels portuaires. À Bordeaux et à Marseille, les deux CCI ont joué la carte de la cellule d’aide, à l’image de ce que mettent en place les autorités publiques après un événement grave et traumatisant. Dans chacune de ces deux places portuaires, les CCI ont mis en place un numéro de téléphone pour venir en aide aux entreprises et tenter d’apporter des solutions à leurs problèmes de trésorerie, de fiscalité ou de chômages partiels. Chaque jour, les professionnels ont dû faire preuve d’ingéniosité et de créativité pour éviter une asphyxie de l’économie française pendant les grèves portuaires. Que les autorités publiques décident aujourd’hui de les aider est naturel, d’autant plus que la situation est à l’apaisement depuis la reprise des négociations, le 15 février. Tout le monde est attentif à ces négociations dont peu de choses filtrent. Fumée noire ou fumée blanche, la décision devrait être connue le 17 au soir après trois jours de réunions. Reconduite des mouvements ou maintien des réunions? Ces cellules de crise interviennent à un moment crucial de la réforme. Depuis leur mise en place, une seule entreprise bordelaise a contacté le service. À Marseille, la cellule est réservée sur son nombre d’appels. Plus qu’une cellule de crise, les professionnels portuaires français ont besoin d’efficacité et de fiabilité.
Édito
Cellule de crise
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