Le Bimco (Baltic International Maritime Council) a publié le 14 février un document dans lequel il expose sa perception, selon ses données, de l’avenir des différents segments du transport maritime. Les vracs secs demeurent dans une situation inquiétante pour les prochains mois. Selon le document de l’organisation, tous les segments maritimes ont enregistré en 2010 une croissance exponentielle de leur flotte. « La plus importante entrée en flotte de navire de l’histoire », souligne le Bimco. Et toujours selon ce rapport, ce sont les vracs secs qui devraient encore faire les frais des entrées en flotte en 2011 avec une augmentation de 14 %. Les pétroliers et porte-conteneurs devraient pour leur part augmenter de 8 % en moyenne. En prenant le ratio entre les commandes et la flotte active, les navires de grande taille biaisent les données. « Ce ratio atteint 67 % pour les Capesizes, continue le Bimco. Il est de 38 % pour les VLCC et de 95 % pour les PC de plus de 8 000 EVP. Normalement, ces ratios sont de 20 % pour les vraquiers et de 30 % pour les conteneurs. » Le marché des vracs secs est entièrement lié à la bonne santé économique de la Chine et devrait toucher gravement le marché des Capesize. Selon le Bimco, l’avenir dans le vrac sec est au plus petit navire. Small is beautiful.
GNL: le projet Dunkerque toujours à l’étude pour EDF
EDF devrait prendre une décision mi-2011 concernant le projet de terminal méthanier de Dunkerque. C’est ce qu’Henri Proglio, président d’EDF, a déclaré le 15 février lors de la présentation des résultats du groupe. Henri Proglio a aussi précisé que la décision serait replacée « dans la stratégie gazière d’EDF » que la compagnie a « remise à plat ». Suite à la cession des parts d’EDF dans le capital d’EnBW au Land du Bade-Wurtemberg, un nouvel appel au marché a été lancé début février par EDF pour redistribuer les capacités de production de gaz initialement attribuées à EnBW.
Seine-Nord serait freiné par Matignon
Le lancement du dialogue compétitif du canal à grand gabarit Seine-Nord Europe serait retardé car « il y a de la part des services du Premier ministre le besoin d’être convaincu de la pertinence économique du projet », a reconnu Alain Gest, président de Voies navigables de France, dans les colonnes du journal Les Échos du 9 février. Le bouclage financier du projet est compliqué et pourrait le devenir encore plus car le retard pris par le calendrier pourrait remettre en cause le financement de 330 M€ accordé par l’Union européenne à Seine-Nord.