Dans un contexte de très forte concurrence internationale, la réparation navale brestoise tire son épingle du jeu. Avec 65 navires accueillis dans les formes de radoub de Brest, cette activité affiche en effet une hausse de 5 % par rapport à 2009. Si le taux d’occupation des grandes formes 2 et 3 progresse de près de 22 %, cette augmentation est quand même principalement due à la mise en service de la forme 1 après sa rénovation et sa modernisation. La CCI brestoise tablait en effet sur 10 navires par an dans cette forme. Elle en a accueilli 12 l’an dernier. « La forme 1 a réussi son entrée sur le marché avec 75 % de taux d’occupation en 2010 », commente-t-on à la CCI. Si le nombre d’heures de grues vendues augmente également de près de 15 %, le taux d’occupation des quais est en revanche en baisse de plus de 13 %.Toujours premier port de réparation navale en France, Brest pourrait encore accroître ses activités si l’on en croit l’Union maritime de Brest et de sa région (UMBR) qui plaide pour l’installation d’un élévateur à bateaux de taille intermédiaire (moins de 1 000 t). Objectifs: faciliter la gestion des bateaux par les armements et permettre la pérennisation et le développement des entreprises de réparation et de déconstruction navale. Une initiative poussée par quatre chantiers (Navtis, Sobec, chantier du Guip et Chaudronnerie industrielle de Bretagne) qui ciblent les cinq marines (com- merce, passagers, marine nationale, pêche et plaisance) pré- sentes à Brest.
Technique
Hausse de la réparation navale en 2010
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